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mon demon quotidien,ma bataille:l'anorexie
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mon demon quotidien,ma bataille:l'anorexie
  • voilà 2011 arrivé et 12ans que je vis avec l'anorexie.J'écris ce blog qui me permettra je l'espère d'avancer vers la guérison meme si je vais mieux,trop de blocages sont encore présent et pour mes filles mais aussi et avant tout pour moi je veux en finir
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26 février 2011

samedi 26 février 2011

Je ne sais jamais trop comment commencer mes articles!Depuis hier,il y a un mieux depuis seulement ce soir.Je ne me suis réveillée qu'à presque midi,première grosse culpabilité de la journée.J'ai beau me mettre dans la tête qu'il me faut arriver à dormir plus de bonheur mais inconsciemment je retardes le moment d'éteindre la lumière,peur de ne pas m'endormir et donc de trop cogiter,certainement  la raison de ce coucher.Il faut pourtant que je parviennes à me réhabituer a une heure d'endormissement plus raisonnable.Et ça ça n'arrange pas mon appréhension de la semaine prochaine.Bien que je sois contente de partir quelques jours chez ma soeur,j'appréhendes énormément,est ce que je vais réussir à gérer,car je vois bien dans l'état que je suis le lendemain et le surlendemain du passage de mes enfants a la maison,même si quand mes petites puces sont là,je m'allonges deux ou trois heures plus tôt je ne parviens pas à m'endormir avant au moins 4h du matin,de plus je dois en général me relever plusieurs fois pour Manon qui se réveille la nuit et qui me demande.Mon autre peur est liée directement a ma soeur,bien que nous ayons de très bonnes relations,que je l'adore,que je tiennes énormément à elle et qu'elle ait une place très importante dans mon coeur,j'ai toujours la peur d'un conflit avec elle.Il y en a eu un à Noel qui m'a anéantie et qui me fait fondre en larmes rien que d'y penser.J'ai fait le constat qu'elle a une totale incompréhension par rapport a ma souffrance.Elle ne comprends pas que je ne controle pas tout,qu'il y a l'autre,cet atroce et infernal saboteur en moi,qui la plupart du temps prends tout le pouvoir,ce n'est même plus moi qui décide,pour elle je devrais m'en être déjà sortie..J'avais vraiment donné tout ce que je pouvais,toujours est il est qu'elle ne comprends pas et surtout apparemment ne veut rien entendre.Mais je ne peux pas lui en vouloir,il faut le vivre pour le comprendre et ça surtout pas,je ne veux que jamais elle ne fasses connaissance avec cet enfer,d'ailleurs on doit y être mieux logé en prison que dans ma tête.L'anorexie fait des dégas pas seulement a la personne la vivant mais à son entourage également,il en patie surtout ceux qui vivent avec cette personne.Iloivent faire face aux humeurs changeantes,a une susceptibilité de'anorexique,voire a de l'hystérie,au desespoir,aux rites,aux contraintes etc...Enfin,j'espère aller mieux d'ici lundi,si le départ avait eu lieu aujourd'hui,il est clair que çu aurait été pour moi impossible,je suis  ko,reprendre du poids m'épuise bien plus,encore 100g ce matin et pourtant,j'ai tendance a manger un petit peu moins  ces derniers temps.Puis lutter contre ce saboteur me manges toute mon énergie.

Après cette première culpabilité,je revivais cette journée catastropique d'hier,plus que jamais je me haissais,me dégoutais,j'avais une sensation d'oppression qui ne m'a pas quitté avant le début de soirée.J'avais beau chercher a positiver mais rien,pas une lueur d'espoir.Je suis partie en ville prendre un coca dans un bar sympathique et j'ai écris tout ce qui me venait,et l'hyppoglycémie a commencer a prendre toute la place,je savais qu'il fallait que je manges,mais je ne parvenais plus a me lever,de plus je ne savais quoi m'acheter,aucune envie ne venait,rien ne me tentait sauf encore une fois une crêpe,mais l'idée d'aller jusque chez Honoré alors que je n'avais déjà plus aucune énergie ne serait ce que pour continuer a ecrire,puis le coup de fil du papa de mes filles,puis les larmes que je ne parvenais a retenir,malgré la honte que je ressentais face au gens présents dans le bar.Vers 17h j'ai enfin pu me reprendre,toute molle je suis allée trouver une boulangerie,mais l'étal était presque vide et rien ne me tentait malgré ma résolution a prndre quelque chose qui me plaise et non en privilégiant le moins calorique.Puis X m'a rejoints,nous sommes allés a Honoré,j'étais prete a tomber,pleine de frisson,j'avais très froid,mes membres devenaient lourds,et des sensations vraiment désagréables.A Honoré,plus grand chose et encore moins de crêpes.Je suis rentrée,X a été acheté des crepes ailleurs,moi je me suis fait un bol de porridge pour reprendre des forces,je l'ai pris sans aucun plaisir,en ai jeté un petit peu puis une fois qu'il fut parti,j'ai pris une deuxieme douche je me suis décapée la peau avec espoir que toute ce dégout de moi même partent dans ce dur lavage.Là je me sens mieux.Je suis exténuée et songe a commencer a prendre des anxiolétiques bien que j'enai peur!


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